Lu dans " La Libre "en ligne http://www.lalibre.be/article.phtml?id=10&subid=1083&art_id=279884
Une cellule d'intervention rapide devrait réparer les «petits désordres urbains».
Qui n'a jamais trébuché sur un pavé déchaussé ou mouillé son pantalon à cause d'une dalle mal scellée? La commune d'Anderlecht a son jargon pour ces problèmes d'entretien de voirie. Elle confesse volontiers que jusqu'à présent, ces «petits désordres urbains» n'étaient en général pas prioritaires mais souvent coûteux puisqu'ils demandaient l'intervention d'une équipe entière pour une petite réparation. D'où l'idée de créer une brigade d'intervention spéciale qui, mobile et rapide, doit pouvoir intervenir dans les quinze jours.
«Ce projet est financé par les fonds pour la Politique des grandes villes qui couvrent les frais de fonctionnement et l'achat du matériel indispensable aux travaux», détaille André Drouart (Ecolo), échevin de la Participation. «Mais cette nouvelle brigade a aussi une vocation d'insertion socio-économique grâce à un partenariat avec la Mission locale d'Anderlecht».
Les quatre hommes engagés pour cette brigade sont des jeunes «en processus de réinsertion». Ils ont reçu une formation et effectuent depuis deux mois des passages dans les autres équipes des travaux publics. «C'est une formation enrichissante car ils doivent tout apprendre», explique-t-on. La brigade sera en effet amenée à réasphalter des nids-de-poule, repeindre des marquages au sol, remplacer du mobilier urbain défectueux, repaver un trottoir...
Enfin, les 14 stewards cyclistes de la commune seront chargés de prévenir la brigade d'intervention rapide des travaux. Ils sont en contact permanent avec la population et ont pour mission de repérer ce qui ne va pas sur le territoire communal.
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